ARTISTES REPRÉSENTÉS

Gautier Deblonde est un artiste photographe qui arpente et photographie depuis près de vingt ans les ateliers d’artistes à travers le monde : Nan Goldin, Ron Mueck, Rachel Whiteread, ou encore Ai Weiwei sont autant d’artistes ayant accepté de se prêter au jeu... en leur absence.

C’est au total pas moins de 250 photographies qui, au fil des années, sont venues étoffer la série « Atelier ». Un tel travail d'archivage des coulisses de la création contemporaine mondiale est inédit, ce qui fait de cette série de portraits en creux, un travail unique. Une première partie a été publiée en 2014 aux éditions SteidlDangin.

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DELAGE + OLSON

Delage + Olson est un duo d’artistes dont les œuvres sont faites de poésie et de lumière. Il y a toujours et d’abord une rigueur de la forme, une précision hors pair, un souci du détail. Il y a ensuite le souhait ou la nécessité de mettre en évidence ce qui a trait à l’Humanité. Ces œuvres nous parlent d’amour, de vie et de mort ; de justice, de justesse et de corps. Toujours est-il qu’ils cherchent, encore et encore, à faire de leurs œuvres les plus implicites des vanités.

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Photographe plasticien, Thomas Devaux a créé plusieurs séries complexes où entrent en jeu tant les valeurs fondatrices que les évolutions actuelles de la photographie. Son travail photographique, proche de la peinture et du dessin, lui permet de poursuivre sa recherche sur les thèmes du sacré, du profane et de la transcendance.

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MORGAN DIMNET - QUBO GAS

Norman Dilworth était un sculpteur anglais issu du mouvement de l’art concret et de l’abstraction géométrique. Faisant des mathématiques sa matière première, il jouait, composait, assemblait les formes selon un principe modulaire offrant mille et une possibilités. Souvent monumentales, ses sculptures – faites d’acier Corten, d’inox ou de bois – étaient des odes aux principes de croissance inhérents à la nature. Pendant plus de soixante ans, Norman Dilworth a créé avec l’insouciance et la candeur de l’enfance.

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Marc Antoine Garnier est un photographe et plasticien français diplômé de l’école supérieure d’art et de design Le Havre-Rouen. Il s’attache à « déconstruire » et « reconstruire » la photographie à travers une spatialisation de ce médium traditionnellement bidimensionnel. Il donne littéralement corps à ses images, prenant alors comme sujets le ciel, la mer, les roches ou encore la végétation. Ses photographies sont autant d’objets questionnant la nature même de l’image tout en nous faisant voyager à travers la douceur de phénomènes naturels tels que l’évanescence des nuages ou la puissance des vagues, mettant en exergue leur état changeant.

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Dominic Grisor développe depuis cinquante ans une œuvre singulière qui n'a cessé de se renouveler dans un souci permanent de rigueur et d'équilibre. Si les découpes et reliefs de métal en expriment la quintessence, caractérisée par des associations formelles aussi signifiantes qu'improbables, on notera qu'une même logique tient tous ces travaux, qui n'est autre que le souci de la justesse. Passant d’un hyperréalisme troublant à une abstraction totale au fil de ses séries, Grisor nous offre un corpus éclectique, juste et généreux.

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Aurélien Maillard confronte un vocabulaire formel résolument minimal à des gestes et des pratiques proches de l’artisanat. Il confère à ses œuvres un statut ambigu entre production industrielle au fini impeccable et objets sensibles investis d’une dimension spirituelle. Dans sa série des impacts, l'artiste laisse transparaître progressivement la construction lente et patiente derrière la fluidité de la trace d’un geste profondément inscrit dans la matière.

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À travers une pratique protéiforme, Malik Mara propose une lecture sensible du monde contemporain à partir de ses expériences personnelles. Souvent pensées comme des sortes de poèmes plastiques, les œuvres de Malik Mara sont autant d’invitations à questionner le monde qui nous entoure et ses singularités. De déchets dérivant lentement à la surface de l’eau à des coraux qui blanchissent inéluctablement, en passant par des châteaux de goudrons s’effondrant sur eux-mêmes, ses installations sont comme des odes au temps qui passe et aux vestiges qu’il laisse sur son passage.

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Côme Clérino explore textures et matériaux aux qualités apparentes que l’on qualifierait volontiers de pauvres : proches d’une esthétique de chantier, ses oeuvres passent du lisse de la céramique au rugueux d’un crépis, le tout rehaussé de couleurs tantôt pastel, tantôt franches, dans une sorte d’harmonie dissonante. Par ces matériaux somme toute banals, elles nous semblent familières, d’autant plus quand elles se rapprochent d’objets usuels.

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